Alpa

 

10 d

 

 

le boîtier
et son
50 mm standard

 

10d et Macro-Switar

Le modèle 10 d, lancé en 1968, dure jusqu'en 1976. Il inaugure la troisième génération d'Alpa, qui apporte d'importantes nouveautés au plan mécanique et dans le réglage de l'exposition.


La mécanique interne est profondément revue. Par rapport au 9 d qui le précédait, les changements externes les plus notables sont le réglage équidistant des vitesses sur la couronne de sélection, et la suppression du report manuel des vitesses sur le dispositif de mesure de la lumière. Les vitesses étant désormais couplées, il ne subsiste plus que le réglage de la sensibilité du film, qui se retrouve à droite, sous forme d'une couronne concentrique à celle des vitesses, sur l'axe du levier d'armement. L'armement dans le sens des aiguilles d'une montre, caractéristique des Alpa, est conservé.

La visée, horizontale, s'effectue dans un pentaprisme modernisé. Le verre de visée est fixe, il est en standard muni d'un stigmomètre entouré d'un cercle clair, au centre d'un dépoli fin. En bas du viseur apparaît l'image de renvoi de la fenêtre de réglage de l'exposition, en dessous de la zone de visée.

La mesure de lumière avec trois cellules CdS introduite sur le 9d est conservée : deux cellules mesurent la lumière incidente, chacune sur une portion de surface du verre de visée, et la troisième mesure la lumière parasite entrant par le viseur, pour la soustraire. Le galvanomètre actionné par cet équipage apparaît dans une fenêtre, à gauche du prisme de visée, visible de dessus. L'image de la fenêtre est en outre renvoyée dans le viseur (voir ci-dessous).

Le choix de l'exposition s'effectue en centrant l'aiguille au milieu d'un cran, au centre de la fenêtre. L'opérateur choisit généralement une durée d'exposition, vise, et tourne la bague de diaphragme, jusqu'à coïncidence. La mesure s'effectue à ouverture réelle. Pour les objectifs à présélection, l'ouverture réelle s'obtient en pressant le déclencheur à mi-course, ce qui entraîne la fermeture du diaphragme à la position déterminée par l'opérateur. L'opération est facilitée par un verrou de déclenchement, on peut appuyer sur le bouton sans risquer de dépasser la mi-course. Cette facilité est supprimée sur le 10s (voir ci-dessous).

10d et Macro-Switar

La gamme des vitesses (ou plutôt des durées d'exposition) va de 1s à 1/1000 s et pose B. Le sélecteur de vitesse ne tourne pas au déclenchement. Retardateur (avec prérelevage du miroir), synchronisation X/F et M, rideau en toile caoutchoutée. La plage de réglage de la sensibilité du film s'étend de 3 à 6400 ASA.

L'ensemble du boîtier prend une forme plus anguleuse, dépourvue de l'oblongue rondeur du capot du 9d. Le dos n'a pas changé. La pile du dispositif de mesure de la lumière est dans un logement interne qui n'est accessible que le dos ouvert (pile au mercure 1,35 V).

L'objectif proposé avec le 10 d est le Kern Macro-Switar 50 mm f 1,8 à 7 lentilles en 5 groupes, puis le Macro-Switar 50 mm f 1,9 à 8 lentilles en 5 groupes.

 

Déclinaisons

Le 10 d était livré couleur argent (les premiers peints, puis anodisés satin) ou peinture craquelée noire. Les modèles destinés aux Etats-Unis comportent sur le pentaprisme un blason à rempart crénelé aux trois étoiles, et un couvercle or au-dessus de la cellule. Versions gold etc..

Le modèle 10 f est un modèle simplifié sans cellules photoélectriques.

Le modèle 10 s est un autre modèle simplifié, avec mesure de la lumière, sans retardateur ni verrouillage du déclencheur, ni synchro M. Il était généralement livré avec un Xenon Schneider 50 mm, au lieu du coûteux Macro-Switar.

Le modèle 10 d a été décliné en "Revue 10 d" pour commercialisation dans ce grand réseau de diffusion d'Allemagne fédérale.

L'ensemble de la production atteint environ 4000 pièces, ce qui en fait le second modèle Alpa le plus répandu, après le 6 6c. Sur ce total, 2500 sont des 10 d argent, 1000 des noirs. Les 10 s, 10 f et Revue 10 d sont en petit nombre, 100 à 200 chacun. Les gold sont encore moins nombreux, sauf sur e-bay (!)

La base mécanique du 10 d sera conservée jusqu'à la fin de la production, avec les améliorations régulières que la marque pratiquait.

Ce qu'on regrette sur ce boîtier :
- l'imprécision de la cellule,
- la visée sombre,
- l'absence de relevage manuel du miroir,
- la pile inaccessible en cours de film,
- le risque de faire tomber le dos ou la bobine réceptrice lors d'un changement de film.

       
 

autres pages Alpa

 
       
  Début photo to Photography       accueil
Accueil
accueil
Plan
Haut de la page  
Droits réservés de l'auteur :   D. Césari   contact
Dernière mise à jour : 8 juillet 2007