les mouvements

  comparaison de trois formats
Trois formats et 5 combinaisons comparés Hasselblad Flexbody Hasselblad PC Mutar Canon 24 TS Nikon 28 PC Arca 4x5 pouces et 90 mm retour au site

 

               

 

de gauche à droite :

rangée du haut :
Hasselblad Flexboy
Hasselblad PC Mutar
chambre 4x5 pouces

rangée du bas :
Canon 24 mm TSE
Nikon 28 PC
 

     

  24 x 36  
  avantages   inconvénients

- légèreté
- utilisable sans pied
- rapidité, discrétion
- grande profondeur de champ
- décentrement latéral et vertical, combinables entre eux
- large gamme d'émulsions disponibles
- facilité de traitement et d'exploitation
- en voyage : assez facile de se dépanner en film

- décentrement limité (8 à 11 mm)
- si bascule : limitée à une direction
- distorsion éventuelle (en particulier avec le 28 PC Nikon)
- lisibilité médiocre dans le viseur
- possibilités d'agrandissement un peu limitées (30x40 cm ?)

  conclusion pour le 24x36 :
excellents résultats avec une maniabilité maximum.

 
       
  moyen format :
PC-Mutar et Flebody (Hasselblad)
 
  avantages   inconvénients

- surface de film déjà généreuse
- portabilité encore acceptable
- relativement rapide (PC-Mutar sur série 200)

- lent à opérer (Flexbody)
- décentrement limité et surtout impossible à l'oblique (d'où effet de rostre)
- pied indispensable (1)
- angle maximum limité (équivalent à 35 mm en 24x36)
- si Flexbody : tilt limité à une direction
- si PC-Mutar : petite perte de définition
- en voyage : pas facile de se dépanner en film
- prix

  conclusion pour le moyen format :
peu convaincant en situation classique, nombreux problèmes insolubles.
En définitive, ne peut constituer un outil de référence.

 
       
  chambre
grand format
 
  avantages   inconvénients

- tous mouvements :
      - décentrement important
      - mouvements combinables
- grand choix d'optiques, comblant tout besoin
- distorsion quasi absente
- surface de film généreuse
- richesse des détails
- qualité de la composition sur dépoli

- volumineux et lourd
- peu discret, autorisation souvent nécessaire (2)
- lenteur de mise en œuvre
- mise en œuvre très soignée indispensable (sur pied bien entendu)
- au très grand angle : angles assombris, difficulté de mise au point et de composition
- en voyage :
      - disponibilité du film problématique
      - conservation du film
      - chargement (sauf émulsions préchargées)
- traitement
- exploitation du résultat

  conclusion pour le grand format :
la voie royale pour des résultats de haut niveau, à condition de faire face aux contraintes.

 
       
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Copyright de l'auteur : © <Dominique Césari>
Dernière mise à jour : lundi 11 août 2003
 
   
 

Note 1 : pour la Flexbody, le pied est absolument indispensable. A l'extrême rigueur, on peut prendre des vues à main levée avec le PC-Mutar, mais c'est à déconseiller, car le bougé limite la définition et le cadrage est assez approximatif. Voici comment j'ai obtenu les réultats les moins dégradés : adossé à un mur, un poteau, etc..., je tiens le boîtier fermement serré contre le sternum (merci, il est bien rembourré). Au préalable, j'ai tout réglé (le décentrement, l'exposition,...), il n'y a plus qu'à déclencher. Je vois le boîtier par dessus, je l'oriente au jugé vers le point du sujet situé au centre de la vue, que j'ai repéré en visant, et je surveille l'horizontalité dans un niveau à bulle latéral (indispensable). Comme on déclenche en quatre temps avec le PC Mutar, c'est au troisième temps (celui l'exposition), qu'il faut garder son immobilité dans la bonne position.
Ça ne remplace pas un pied, mais ça permet d'opérer là où le pied est interdit, par exemple pour une vue qui ferait défaut pour une projection thématique en 6x6.

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Note 2 : la prise de vue sur pied étant considérée comme professionnelle, l'octroi d'une autorisation est de plus en plus souvent assujettie par les musées etc.. au versement de droits extrêmement élevés (du genre 600 euros par séance).

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